Au-delà de l’esthétique, la coiffure est également un élément identitaire et culturel. Elle différencie une ethnie d’une autre, les jeunes filles des femmes, les célibataires des jeune mariées ou des veuves, etc. Les sentiments même – le deuil, le déshonneur, la joie, etc. – se traduisent dans certaines communautés par la coiffure. C’est pas mal je trouve… Par exemple, ce matin, je me suis fait deux macarons (genre princesse Leia), mon patron comprend immédiatement le message : « Aujourd’hui pas envie de bosser, laissez-moi tranquille je vais m’allonger dans le canap’ ! »… Très pratique… Peut-être devrait-on instaurer un code de ce genre au sein de la NooTeam !! (Enfin moi, j’ai toujours envie de venir travailler évidement, c’était juste un exemple ;))
Les premières tresses datent de l’antiquité égyptienne, elles seraient la plus ancienne coiffure de l’humanité. Elles sont aujourd’hui un véritable phénomène de mode grâce à des célébrités comme Alicia Keys. D’ailleurs elles ne sont plus uniquement l’apanage des noirs, on trouve partout des coiffeurs afro qui exercent leur talent sur des clients de toutes les couleurs !
Les tresses peuvent aller du travail le plus simple à la sculpture la plus complexe. Tresses colées ou pas, suivant des formes géométriques recherchées, avec ou sans rajout,… les possibilités sont infinies ! En plus c’est très pratique : plus besoin de se coiffer. Perso, je m’en suis fais faire très souvent, c’est génial, on change de tête et on gagne un quart d’heure facile tous les matins !! Sans compter qu’on se fait plein de potes (Wahou elles sont belles tes tresses, qui te les a fait ? T’as payé combien ?, etc !).
Dans certaines communautés africaines, le haut du crâne représente le siège de l’âme, ce qui explique le soin apporté à la coiffure et la symbolique forte qui y est rattachée. Il est même d’usage dans certaines régions de ne pas couper et de tresser les cheveux des garçons jusqu’à l’âge de 3 ans afin de favoriser le développement du langage.